Nouakchott le 07/04/2021
Point succinct
sur la réalité des faits dans les Zaawiya MPALY
KABA notamment à Kaédi
Par souci de présenter
la réalité des faits, loin de toute manipulation, nous avons l’honneur de vous présenter un résumé de
ce qui s’est réellement passé. Le vendredi
9 octobre 2020, au moment de la prière de l’Ichaa à la résidence du Chef de la communauté à Kaédi, alors que
l’Iman était absent, l’ordre a été donné
par le représentant du chef de la communauté à une personne choisie dans l’assemblée pour diriger la prière,
comme cela peut arriver en pareilles circonstances, dans toute assemblée.
Pendant que
l’Imam désigné s’apprêtait à faire le Takbir El Ihram, soudain, un autre, en l’occurrence Monsieur Cheikhna COULIBALY, venu de l’arrière, se substitue de
force à l’Imam désigné pour conduire de son propre chef la prière. En dépit du caractère provocateur et
condamnable de ce geste, la prière a pu être conduite
à son terme.
Pour éviter que
de tels actes inacceptables qui sont de nature à troubler la paix entre fidèles ne se reproduisent à
l’avenir, le Chef de la communauté a usé de son
autorité morale pour convoquer Monsieur Cheikhna COULIBALY dans une assemblée (Hadara), où il lui a été rappelé la place et l’importance de la discipline de groupe et de l’ordre en toute chose. Il a par la suite
demandé à Tous de dépasser cet
incident malheureux pour la quiétude au sein de la communauté. Au terme de l’assemblée, l’incident a été considéré clos.
C’était sans
compter sur des agissements d’un groupe dirigé, entre autres, par Baliou Mamayary COULIBALY, grand frère de Cheikhna COULIBALY, dans le dessein de déplacer cet incident sur un
autre terrain : celui de l’esclavage alors que notre communauté est connue pour l’égale dignité
entre tous ses membres.
Depuis, l’auteur
de l’acte et ses soutiens en groupe organisé, se livrent à des actes de provocation qui se traduisent par des prières
parallèles - au demeurant inacceptables - notamment dans la Zaawiya
de Nouakchott, à Kaédi et, d’une
certaine
manière, dans la Zaawiya
de Nouadhibou. Ils revendiquent obstinément l’imamat à tour de rôle (alternance de la conduite des
prières), alors que ce problème ne se
pose pas dans notre communauté. A défaut de parvenir à une alternance mécanique dans la conduite des
prières, le groupe menace même d’user de la force pour installer un Imam issu de
leur groupe.
Par le
truchement des nouvelles technologies, un groupe WhatsApp a été créé par les membres du groupe, vite devenu une
tribune où ils profèrent avec une telle
outrecuidance des insanités de tous ordres sur fond de mensonges et de méchanceté gratuite. Ils s’y adonnent à volonté avec haine à des propos impropres, souvent
accompagnés de menaces de mort.
Les audios partagés dans ce
groupe, dont certains ont fuité, appellent en effet au meurtre, à l’agression, à l’incitation à la violence à
l’endroit de membres de la communauté.
En plus, le
leader du groupe, Baliou Mamayary COULIBALY, a déclaré dans l’un de ses audios, ne plus reconnaitre le Chef
de la communauté. Plus grave, il a eu à
tenir récemment, via des audios, des injures d’une rare violence à son endroit qui sont disponibles.
Face à ces
provocations, les membres
de la communauté sont restés calmes par respect
absolu de la consigne donnée
par le Chef à savoir
ne point répondre
aux provocations, par respect des lois en matière de paix et de sécurité
et par souci de préserver les relations
de fraternité et de solidarité entre les membres de notre communauté auxquelles nous tenons.
Cependant,
l’on constate malheureusement que jour après jour, la campagne d’incitation à la violence se poursuit
avec véhémence, ce qui n’est pas sans risques de débordement notamment
à l’occasion des assemblées de la communauté.
C’est ainsi que le groupe a continué allégrement à alimenter les réseaux sociaux
avec des injures qui n’épargnent personne. Sur ce registre, de jeunes
femmes, dont certaines résidentes à
l’étranger, se sont distinguées dans leur entreprise de sape comme pour haranguer
les hommes dans la poursuite
de leurs agissements.
Les derniers développements dans
cette diabolisation gratuite sont axés sur le
Chef de la communauté qui est devenu
la cible à abattre à travers des tranchées
verbales
soutenues par un style langagier aussi sordide qu’irrespectueux. Ces sorties plus que déplacées, lancées à son
endroit, sont porteuses de dangers. Elles interpellent toute bonne
conscience.
Avec le retour du Chef de la communauté à Kaédi, le samedi 3 avril, après
quatre mois d’absence pour
des raisons de santé, l’accueil qui lui a été réservé par d’importantes franges de la population de Kaédi et les perspectives de retrouvailles qui
se présentaient, sur fond de défection de membres importants du groupe animé par Baliou Mamayary COULIBALY, les contestataires ont visiblement
voulu jouer contre la montre pour casser cette dynamique de paix. Ils ont rapidement mis à exécution
leurs menaces de verser du sang et d’attenter à la vie de paisibles
citoyens, menaces contenues dans des audios,
en s’en prenant aux fidèles au moment où ils s’apprêtaient
ou venaient pour la prière du Maghreb du lundi 05 Avril
2021.
Armés de
couteaux et de gourdins, les assaillants se sont violemment attaqués à des personnes et à des biens en laissant
derrière plusieurs blessés dont des cas très
graves. La tentative de certains de travestir les faits en faisant passer les victimes
pour les agresseurs ne peut résister à la réalité des faits.
Telle est
l’économie des faits, en toute objectivité, loin des présentations et approximations qu’on pouvait en lire ou en entendre
çà et là.
Au nom de
la Communauté Le Porte-Parole Amadou Diakité Kaba